J'ai trouvé ce conte il y quelques mois, comme quoi la toile regorge de bonnes choses ! Je suis tout de même jalouse, cette histoire, c'est moi qui aurait du en avoir l'idée !! Superbement illustrées à l'aquarelle par l'auteur, ce conte est sournoisement rafraichissant...
Des mots de l'auteur,
Pins :

"Dico... que le blog de madame a été crée pour une raison bien précise: fêter la naissance de cette histoire que j'ai ACHEVEE (ceux qui me connaissent sauront la rareté de cette action) et que l'ont m'a poussée à PUBLIER (oui, il y a des sado-maso partout ^^").

Mais la publier sous une forme bien précise: un article par semaine, une partie de l'histoire par semaine. Histoire de vous rendre bien acros, niark niark! [enfin bon, sérieux, qui irait lire ce blog, à part dont  j'ai transmis l'adresse de force? ^^]

Enfin bon, pour en revenir au principe de l'histoire, c'est juste une petit histoire tordue comme je les aime que j'ai inventée sur le chemin, en rentrant du lycée après une BIEN lourde journée (comme toutes les journées, quoi!)... Et puis j'ai voulu pousser le concept plus loin, et l'illustrer à l'aquarelle alors que je n'ai jamais touché à une palette de ma vie O.o Pour un défi, c'en fut un, et je suis fière de vous présenter en avant première la PREMIERE partie du mystérieux...........

Prince aux sept cadenas......... ^^
"

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 Il était une fois, il y a très longtemps, un   royaume oublié des temps dirigé par un jeune prince    vivant reclus dans dans son château. L'édifice, situé en hauteur et bordé par les forêts, surplombait le pays de ses tours majestueuses. On ne donnait pas d'âge à ses pierres, et on le disait même immortel, tant il avait su résister à la morsure des siècles, et nombreuses étaient les légendes courants à son sujet.

    Cependant, aucune n'était plus connue que celle du Prince aux sept cadenas, qui hanta ses murs durant de longues années. Durant son règne, peu de personnes circulaient dans les environs du domaine: les domestiques vivaient à l'intérieur, et le Prince ne tolérait pas les visites.

 

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En réalité, il était peu de choses que le Prince tolérait.


 

    Son mauvais caractère et son orgueil lui avaient valu bien de persiflages, tout comme cet étrange masque qu'il arborait sans cesse. Depuis quand il s'était mis cette lubie, personne ne le savait. Mais il semblait bien aux plus anciens serviteurs que cela remontait à son retour d'une lointaine croisade en orient. Blanc, lisse, il ne laissait plus transparaître quelque trace d'émotion chez le Prince, qui devenait de jours en jours, à son image, de plus en plus froid et distant. De plus, le masque était scellé par sept petits cadenas dorés dont l'unique trousseau de clés était précieusement conservé à l'abri par le Prince en personne. Le prince vivait donc seul, guidé par sa propre compagnie son égo démesuré.
 

 

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Bien que cela fit longtemps que son visage ait été vu pour la dernière fois, on disait le Prince d'une grande beauté. Et bien qu'il vive seul et sans compagne, on lui louait un charme extraordinaire. Mais son âme paraissait pourtant bien sombre et tourmentée, et il ne fallut pas longtemps pour que le Prince fut décrit à travers tout le royaume comme « doté d'un corps d'ange et d'une âme de démon ».

 

 

 

      Néanmoins il était un homme important et, à défaut d'être respecté, fut craint par tout le monde. On lui cédait donc à la moindre de ses requêtes, aussi cruelles et inhumaines fussent-elles.
 

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Ainsi, le Prince demandait chaque année à ce qu'on lui amène une jeune fille du royaume, qui partagerait dés lors sa compagnie. Et il était vrai que les rumeurs ne mentaient pas: sitôt la demoiselle arrivée au château, le Prince se métamorphosait en la créature la plus humble et la plus prévenante qu'il soit; il devenait un agréable compagnon, plein de galanterie et de bon sens, et peu de temps ne s'écoulait avant que la jeune fille ne tombe à son tour sous le charme de cet être à la fois mystérieux et envoûtant. Ils vivaient alors une pleine année de bonheur.


 

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 Cependant, lorsque l'année touchait à son terme, toute cette félicité cristallisée volait en éclat; le Prince, en effet, conduisait alors la jeune fille dans une salle qu'elle n'avait, auparavant, jamais aperçue dans le domaine, et restait enfermé une journée durant avec elle sans qu'aucun bruit, aucune rumeur, ne parvienne au reste du château. Puis, au bout de la journée, le Prince ressortait, mais cette fois-là il demeurait toujours seul ; il ne lui restait, pour seule compagnie, qu’un maigre paquet qu’il maintenait sous son bras. De la jeune fille il ne restait rien, la salle était vide, et de tout le royaume on ne la revoyait plus.    

 

 

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Ce manège continua pendant de longues journées. Chaque année, une fille arrivait; chaque année, elle en remplaçait une autre, pour disparaître à son tour, et sans que jamais personne ne vit la fin de ce calvaire arriver. Une année pourtant, une jeune fille arriva. D'origine modeste, elle avait fait le trajet de son village jusqu’au château à pied, et c’est pourquoi ses nouveaux hôtes la découvrir ruisselante et abasourdie. Ruisselante, à cause de la pluie qui battait drue ce jour-là. Abasourdie, car elle n'avait jamais connu autre chose que son petit village, et fut dés son arrivée déboussolée par l'atmosphère faste et luxuriante du domaine. Une foule de serviteurs se pressaient déjà pour lui passer couvertures, écharpes, serviettes et vêtements propres autour de son corps, toutes ces draperies étant plus pures que tout ce qu’elle avait jusqu’alors pu voir ; et elle fut vite frappée de leur empressement à la rendre présentable aux yeux du Prince qui, disait-on, ne tarderait pas à arriver.
 

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Le soir même elle aperçut donc le Prince pour la première fois, lors de son repas d'arrivée. Malgré les délices qui y étaient présentés ce soir-là, elle et lui n'y touchèrent que très peu. Lui, parce qu'il passait son temps à l'observer silencieusement, de l'autre bout de la table. Elle, parce qu'elle ne pouvait s'empêcher de frémir sous ce même regard. Toutes les histoires qui couraient sur lui et que l’on lui narrait le soir, étant enfant, avant qu’elle s’endorme, lui revenaient en mémoire, et la faisait trembler sous sa frêle nouvelle robe de soie. De plus, elle ne pouvait s'empêcher d'être vite intriguée par la collection de portraits féminins que le Prince semblait affectionnés et dont il avait décoré les murs et couloirs du château. Une fois le repas terminé, il lui souhaita de passer une excellente année et ils se séparèrent sans plus de discussion. Mais tous ces mystères soulevés lors de ce premier repas lui restèrent, tandis que l’année lentement, péniblement, suivait son cours. Et, s'il était vrai que le Prince était un être passionnant et cultivé, plein de bon goût et de surprises, d'amour et de passion, elle ne put tout à fait se débarrasser de cet arrière goût amère qu'elle ressentit ce soir-là, celui de son arrivée.
 

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Vint enfin le jour tant appréhendé où, au bout d'une année, le Prince la dirigea, comme avec les autres, en direction de la mystérieuse salle. Devant l’invitation de ce dernier, ce fut elle qui rentra la première, et ne découvrit alors qu'une vaste salle blanche, aux murs vides et démunis. Après avoir fait quelques pas, elle se retourna vers le Prince pour lui demander ce que signifiait tout cela, mais s'aperçut alors que celui-ci avait disparu; il ne restait plus, à son emplacement, qu'un simple trousseau composé de sept petites clés dorées. Elle se pencha alors pour le ramasser, reconnaissant en lui la fameuse légende des cadenas du Prince. Cependant, dés que ses doigts effleurèrent le métal luisant et froid, la pièce devint sombre et il se fit une douce lumière orangée, émanant de sous une porte qu'elle n'avait jusqu'alors pas encore remarquée. Saisissant la poignée, elle abaissa celle-ci et entra dans une nouvelle salle.


 

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Elle se trouva dans un espace dégagé; s'il s'agissait d'une pièce, elle n'en voyait pas les murs; s'il s'agissait de l'extérieur, le ciel et le sol avaient la même teinte orangée, se confondant en un seul et unique horizon. Seule, la porte qu'elle venait de passer devint son seul repère, dans cet univers où le haut et le bas étaient confondus. Et soudain, elle entendit un rire sur sa gauche. Se tournant, elle se retrouva face à une grande silhouette noire, qui ressemblait à s'y méprendre au Prince, et qui jouait au milieu de toutes sortes de richesses. « Je suis l'avarice et l'avidité du Prince! » sortit l'ombre. Et effectivement, la jeune fille reconnut dans les jouets de la créatures tous les objets chers au Prince qu'il avait accumulé dans son château au fil des ans: tableaux, statues, soies et tissus rares, or, argent, bijoux et joyaux hors de prix.... Tous ces objets qu'il avait tant désiré, et dont il n'avait pourtant aucune utilité. « Je maintiens clos l'un des cadenas! » Et, effectivement, en regardant plus loin, elle remarqua une nouvelle porte, ornée d'une clé.« Si je l'ouvre », songea la jeune fille, « peut-être que le Prince sera libéré de cette cupidité qui le ronge... Peut-être est-ce pourquoi il m'a envoyé: pour l'aider à se débarrasser de ces maudits cadenas... » Elle porta une main à sa poche, et empoignant une clé, s'apprêta à ouvrir la serrure. Mais, se dit-elle également, pourquoi ferais-je ça? Je pourrais profiter du fait que le Prince soit hors d'état de nuire, sortir de cet endroit infâme, et aller chercher toutes ces richesses! Elles deviendraient miennes! Elles seraient à moi! Et à personne d'autre! Car, après tout, tout ces objets, qui en a plus besoin que moi? Elle entendit à se moment un rire, et se retourna vers l'ombre qui, désintéressée de la fille, s'était mise à jongler avec ses pièces. « Qu'est-ce que je suis en train de faire?!  Je suis le point de m’enfermer comme lui !» s'exclama la jeune fille.« Je dois sauver le Prince, au diable toutes ces richesses! » Et elle ouvrit la porte.


A suivre, sur la banquize  de Pins !

Dimanche 26 juillet 2009 à 21:58

Il était une fois une princesse fort tempétueuse qui vivait dans un superbe château, au sommet d’une verdoyante colline surplombant tout le pays. Le royaume n’était pas riche, mais il y faisait bon vivre. Les disputes y étaient plus courantes que les mauvaises actions, et les réconciliations joyeuses plus rependues encore ! C’est dans cette bonne entente que la princesse Tempérance fit ses premiers pas majestueux et grandit.
Elle grandit tant et si bien qu’elle fut bientôt une jeune fille distinguée, intelligente aux traits fins et plaisants. Elle accomplissait ses devoirs monarchiques avec un certain brio et passait le plus clair de son temps à s’amuser royalement en compagnie de ses amis : un spectacle itinérant par-ci, un diner festif par-là… Le roi et la reine, ses parents, trouvaient même qu’elle s’amusait un peu trop et pourrait mieux s’occuper de son travail d’altesse. N’étant pas de cet avis, la princesse s’énerva lorsqu’elle fut privée de loisirs, même pour quelques temps. Et c’est ainsi qu’une dispute éclata au sein de la famille royale, au terme de laquelle il fut décidé (par la princesse) que le roi et la reine fussent congédiés. Comme elle était appréciée des sujets, ils ne s’y opposèrent pas pensant que le changement aurait du bon. Les souverains, évincés du trône, s’exilèrent et la princesse prit ses nouvelles fonctions de suzeraine.
Tempérance tint celles-ci très à cœur un moment puis, se lassa. Laissant donc le royaume en gérance à un conseiller de confiance, elle ne s’en préoccupa plus et ne s’occupa plus que de sa vie. Les courses équestres avec son père et l’accompagnement musical de sa mère lorsqu’elle chantait lui manquaient. Trop fière cependant pour s’en aller les chercher, elle fit préparer de grandes auditions royales afin de choisir un père et une mère ; au bout de deux mois de rencontres, de questions et de centaines de portraits peints, elle se décida enfin à choisir comme mère adoptive son ancienne nourrice et comme père adoptif le jardinier aux roses, appeler ainsi car il les affectionnait tout particulièrement. Oh ! Comme ils s’amusèrent tous trois ! Riant et gambadant parmi les forêts du domaine entre deux parties de cartes.
Seulement vint le jour où la princesse prit envie d’aller au village, cela faisait quelques mois maintenant qu’elle n’y était rendue et elle fut horrifiée du spectacle qui s’y jouait. Partout, les gens avaient oublié de travailler : les maisons s’effondraient, la nourriture manquait et la maladie frappait, cependant que l’on s’amusait et jouait en toute innocence. Elle apprit bientôt qu’il n’y avait plus d’argent nulle part et que le conseiller, chargé des affaires du royaume, avait refusé toute entrevue à ce sujet ! La princesse, offusquée, rentra au château pour y découvrir la triste vérité : les pierres précieuses dérobées, les draperies envolées, et l’or du peuple évaporé. Tempérance fit alors chercher son père et sa mère, seuls capables de résoudre cette situation, mais ils demeurèrent introuvables. Lorsque le désespoir l’envahit au point où elle songea à donner son royaume en régence au roi voisin afin de le préserver d’une plus grande pauvreté, ses parents arrivèrent enfin et prirent les choses en main.
Il se trouva qu’un noble sujet, passant devant une quelconque chaumière, y aperçut roi et reine et les prévint du drame qui se déroulait. Le brave homme offrit son cheval aux altesses et se proposa de rentrer par ses propres moyens. On n’eut plus jamais entendu parler de ce jeune homme s’il n’avait rencontré chemin faisant le vil conseiller en fuite ! Il l’occis, non sans avoir auparavant découvert où pierres, draperies et or se trouvaient. Comme il était fort honnête homme, il s’empressât de rejoindre le château et d’y apporter la nouvelle. Il fut acclamé par le peuple, reconnu pas messire le roi et fut fait Chevalier à la cour.
Enfin, voici venu le temps où la vie reprit son cours en ce royaume prospère, ou presque. La princesse travailla ardemment pour parvenir à supplanter les qualités de souveraine de la reine sa mère, non sans négliger le bonheur et l’amour. En effet, on célébra bientôt dans tout le pays le mariage de la princesse Tempérance et du chevalier aux roses, sauveur de sa patrie et fils du jardinier aux roses ! La bonne nourrice quand à elle, fut traitée comme une sœur par le roi et la reine et s’occupa de leur nombreux petits-enfants.
Car… la princesse et le chevalier vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants !


o°O Lalie O°o

© C.D (Lalie Bulle, Lutine, la-fille-des-mots) All rights reserved.
Toute copie, reproduction ou plagiat est passible d’une peine légale.
Veuillez respecter les droits d’auteurs, demandez l’autorisation de celui-ci pour toute action sur ses textes !

Dimanche 26 juillet 2009 à 12:32

L'histoire de l'histoire... J'aime raconter d'où elles viennent, ça m'aide à me disculper (du fait que ce soit si nul) et que vous le lisiez (enfin les deux amies qui passeront peut être un jour ^.^). Bref, ceci est un conte version Shrek, mais avant Shrek. J'étais encore au primaire (ce qui explique le style très... mm, développé) lorsque cette histoire est sortie de nos têtes dérengées. Nos, car lors d'une ballade en forêt, ma cousine, mon frère et moi nous ennuyons tellement que nous avons commencé à imaginer une histoire stupidement drôle (enfin moi elle me fait rire...). Ce qui explique aussi les nombreuses ellipses de l'histoire, je crois qu'une fois rentrés à la maison, nous avons oubliés quelques passages en route... Alors quant nous l'avons retranscri (avons essayé de) sur feuilles, imaginez le massacre... Donc bienvenue chez Cécile et les trolls... Fiona et les ogres, c'est du quasi plagiat ! On devrait porter plainte... Tout ça pour vous dire, bonne lecture, et ne vous formalisez pas pour le style enfantin, c'est normal ;)

Ps : s'il reste des fautes, pardonnez moi je n'ai pas pri le temps de corriger.

Rq : je fais toujours des fautes cela dit...

0°o___o°0

 

Cécile avait 16 ans. Elle était d'une beauté surprenante. Ses cheveux blonds faisaient ressortir ses yeux bruns et sa jolie petite frimousse. Elle portait souvent un jeans avec un t-shirt ou un débardeur. Ses cheveux longs étaient tellement envahissants que tous ses amis l'avaient laissée tomber. Quand elle se promenait ses cheveux prenaient tellement de place que tout le monde rentrait chez soi. Les gens du village se plaignaient si souvent à son père, roi du pays, qu'il décidât à contrecoeur d'enfermer sa fille dans sa chambre jusqu'à ce qu'elle accepte de se faire couper les cheveux.

Cécile désespérée accepta enfin de se les faire couper. Elle ordonna qu'un messager aille porter sa lettre demandant que l'on lui coupe les cheveux, à madame Coulse du salon de coiffure ‘Brosse et peigne'. Dès qu'elle reçu la lettre, elle se précipita au château. Celui-ci était construit en verre polis ce qui permettait de refléter la lumière du soleil ou la lueur de la lune. Le carrosse vert de madame Coulse traversa le pont-levis et passa sous la grande porte en bois d'être pour rejoindre la cour ou un valet la guida jusqu'à la pièce ‘beauté' de la princesse. Mais un inconvénient l'attendait, à chaque fois qu'elle essayait de couper les cheveux de la princesse ses ciseaux ce cassaient. La princesse fit appeler tout les coiffeurs du royaume, mais rien ni fit, les cheveux résistaient. Cécile jugea qu'elle était victime d'un mauvais sort. Pour conjurer cette malédiction elle alla chez une sorcière maya et lui demanda de détruire l'envoûtement dont elle était victime. La sorcière lui dit que si elle lui ramenait un poil de fesse de troll elle la guérirait. Cécile accepta, se mit en jogging, et enfourcha une jument blanche, prit des provisions et se mit en route. Elle galopa…



 

... galopa jusqu'à atteindre un ravin ; là, un pont de cordes se dressait au milieu du vide. Il était délabré et ses petites planches de bois moisies ne pourraient supporter le poids des deux compagnons. Cécile, ne voulant point abandonner l'animal, décida de continuer le long du ravin. Affamée et fatiguée Cécile décida de s'arrêter. Elle descendit de la brave jument lui servit de l'eau et du foin. Puis elle alluma un feu, laissant sa jument- qu'elle avait appelée Furia- se reposer, et fit griller un poulet. Un aigle arriva, attiré par l'odeur de la volaille, dégusta le poulet et emmenât la belle princesse dans son nid. Par chance le nid se trouvait sur un arbre avec beaucoup de branche et elle descendit comme sur une échelle grâce à celles-ci. Furia l'attendait en bas de l'arbre- la jument avait risqué sa vie en traversant le pont pour sauver sa maîtresse- Cécile lui chuchota à l'oreille : « Mon Furia…Tien tu portes une besace ?! » Elle ouvrit cette dernière et s'écria : « Les provisions ! T'es un amour ! ». Pour remercier la brave jument elle lui fit un ENORME câlin et PLEIN de bisous. Puis elles reprirent leur route. Arrivées a la frontière Cécile décida d'aller à la capitale des trolls « Trollsville ». Au premier village elle rencontra le prince des trolls ; a première vu il semblait : mesquin, méchant, ennuyant… mais lorsqu'elle lui demanda si elle pouvait faire voyage en sa compagnie il accepta, malgré ses longs cheveux envahissants, et ils partirent en direction de la capitale.


 

Arrivés à Trollsville, ils se séparèrent, le prince – qui s'appelait Vincent- s'en retourna dans son palais sur la plus haute des collines de Trollsville, et notre héroïne alla s'installer à l'hôtel. Cependant, nos deux héritiers royaux n'arrêtaient pas de penser l'un à l'autre, ils étaient tombés amoureux. Vincent vint à l'hôtel et demanda Cécile en mariage, celle-ci accepta, et ils se marièrent deux jours plus tard. Notre jeune fille finie par avouer à son mari qu'elle avait fait un pacte avec une sorcière, et qu'il fallait qu'elle lui ramène un poil de fesse de troll pour que la sorcière lui coupe les cheveux. Vincent, comprenant la détresse de sa femme, la mena jusqu'à sa salle de bain privée, du sol au plafond, tout était d'or, il donna à Cécile le rase fesse et lui dit d'en prendre un et un seul. Cécile s'exécuta, puis alla chez la sorcière. Elle lui donna le poil et entendit la vieille murmurer : « Avec ce poil, je vais pouvoir créer un élixir pour tuer la race des troll, je les hais, je les hais… ». Notre jeune reine, amoureuse de son mari, préféra garder ses cheveux longs, que de le savoir mort ; elle se jeta sur la sorcière, qui perdit le cheveu, et elles se battirent jusqu'à ce que la sorcière soit inerte. En se bagarrant, elles s'étaient arrachées les cheveux et Cécile avait maintenant ses cheveux à la moitié du dos. Quand la sorcière repris connaissance, Cécile était partie depuis longtemps, elle se mit à fouiller dans le tas de cheveux pour retrouver le poil de fesses et elle mourut étouffée.

Quant à Cécile et Vincent, ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfant.

Voili Voilou ! Alos qu'en pensez vous de cette oeuvre primaire ? ^.^

L'image représente la prochaine héroïne Disney : Raiponce ou Rapunzel selon les nationalités. J'ai essayé de faire en sorte que chaque image soit en rapport avec le texte. Première : belle princesse aux longs cheveux rêveuse et insouciante. Deuxième : blonde aux longs cheveux se regardant dans un miroir (style en voyage je prends mon château) et la dernière : indépendante :p

o°O Lalie O°o


 
 

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Samedi 25 juillet 2009 à 15:51

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Samedi 25 juillet 2009 à 11:05

Je suis déçue du peu de monde qui s'est exprimé en vote... Une seule personne en fait, que je remercie vivement.
Donc bah, désolé ça a trainé en longueur, une chose à retenir : ne pas faire de concours ou autre en période de révisions, exams etc.


Donc gros remerciements aux participants, ze vous zaime !

Coldtroll
Voyages-Fantastiques
Viracocha
Cirious
Axel
Eirenya

Et comme je suis à max à la bourre, je désigne non pas un, mais deux gagnants !
Ce qui, soit dit en passant, m'arrange car je n'arrivais point à me départager :p

Tam-tam et trois petits coups théatraux....



Viracocha et Cirious !

Veuillez réclamer vos dus auprès de l'organisatrice du désastre ^^.

Navrée pour les autres, je retiens la leçon : j'aime pas désigner des gagnants si cela désigne aussi des "perdants". Alors ne m'en veuillez pas please, j'ai adoré lire vos histoires. Et ça m'a réchauffé le coeur avant un oral très important. Donc merci à vous !

A la prochaine, pour l'édition 2010 !
XD

Lundi 8 juin 2009 à 18:05

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