http://www.slashfilm.com/wp/wp-content/images/sydneywhiteposter.jpg
"Freshman year is not fairy tale."
(L'année de bizut n'est pas un conte de fées)

Avec Amanda Bynes (Ce que j'aime chez toi). Film non sorti en France.
Plus d'infos
2007

 
" Arrivée dans l'université de South Atlantic, Sydney White ne que rentrer dans la prestigieuse confrérie féminine fondée par sa défunte mère. Mais elle découvre que ce club a évolué pour le pire sous la férule de la narcissique et cruelle Rachel. Dégoûtée de cet avilissement elle quitte la fraternité, mais se retrouve du même coup à la rue. Elle trouve alors refuge dans la maison d'un groupe de septs exclus de sa faculté, avec lesquels elle va ourdir un plan pour briser la mainmise de Rachel sur le campus et redonner leur dignité aux laissés-pour-compte du campus. Une version moderne et décalée de Blanche-Neige et les sept nains. "



Le film suit la chronologie du Blanche-Neige populaire : d'abord la jeune fille est princesse, puis "ménagère" dans une maison insalubre avec sept garçons, et enfin re-princesse grâce au prince rencontré au tout début et qui vient (enfin) à sa rescousse. Comme on peut s'y attendre, c'est léger. Mais j'aime beaucoup Amanda Bynes, elle rend le film comique et agréable. Dans le genre comédie légère, ce n'est pas le pire. Au contraire, les mimiques de l'héroïne, les nains bien rendus en geeks de 27 ans toujours à la fac et le beau prince rendent le film acceptable.
Bref, je dirais pas "à voir" mais "si vous le voyez vous ne vous emmerderez pas". 
Un comédie pour jeunes filles agréable et drôle. 

oO° Lalie °Oo
 


Bande Annonce Anglaise
 

Mardi 4 août 2009 à 20:45

« Maman, peux-tu me raconter une histoire ?
           - Bien sûr chérie, mais quel genre d'histoire ?
           - J'en voudrais une avec des chevaliers, des princesses, des magiciens. Tu vois, comme celle de l'autre jour, quand on s'était endormies avant la fin, et qu'on avait ri au réveil de la situation. Une mère et sa fille endormies dans une chambre de princesse. Oh oui, maman, je voudrais que tu me racontes cette histoire à nouveau. Je veux encore savoir comment le chevalier délivra la princesse des griffes de la sorcière, comment la citrouille s'était transformée en cent carottes, et comment une de ces carottes s'était transformée une robe de bal pour la princesse. Tu sais que je n'aime pas Cendrillon, l'histoire me paraît plate, sans ce grain de magie que toi, tu m'offres si bien avec ton histoire. Et c'est justement pourquoi j'aime cette histoire. Là, il n'y a pas besoin de carrosse, non ! Les papillons, groupés, peuvent transporter la princesse (grâce à l'aide des fées, qu'il ne faut surtout pas négliger). Elle déborde de rebondissements, tu sais, quand par exemple la princesse trébuche et trouve un anneau dans le Bois aux Merveilles, anneau, qu'elle mettra à son doigt seulement lorsqu'elle épousera le chevalier (mais on ne saura si c'est vrai que si tu reprends l'histoire au début. Tu te souviens, nous nous étions endormies sans avoir entendu la fin) ou encore que le chevalier frappe à toutes les portes de chaque maison du pays (ce qui fait un certain nombre quand on sait qu'une maison compte au moins sept portes !) afin de trouver des choux, pour alimenter le potage. Avec seulement des carottes, le bouillon n'aurait jamais été assez bon pour l'offrir à une princesse. Les princesses ne mangent pas n'importe quoi ! Tu vois, maman, je veux rêver, pour me dire que la vie c'est pas si dur qu'elle n'y paraît. Et comme tu es ma conteuse de rêves préférées… j'aimerais que tu me racontes cette histoire, s'il te plaît…
           - Je commence par le début ? dit-elle après avoir ri.
           - Oh oui ! Bien sûr ! Et surtout, n'oublie aucun détail, l'ensemble d'entre eux donnent leur arôme à tes histoires… Cet arôme doux, maman, je suis certaine qu'aucune autre mère ne saurait le donner. Il est si bon, il est si frais, il est tellement adapté à ces histoires… Et cet arôme, tu sais, c'est le petit plus qui, une fois que tu as fini de me raconter toutes ces histoires de chevalier et de princesse, me permet de basculer dans un monde de rêves et de magie… »
           Comme elle disait ça, sa mère la sentait s'endormir sur son bras. Néanmoins, elle commença à raconter le sauvetage de la princesse parce que cette histoire, c'était sa part de rêve à elle aussi, un lien minuscule avec l'enfance et la princesse qu'elle rêvait de devenir. "

Une histoire de Chevaliers et de Princesses
par Joker-artistique.

 

Samedi 1er août 2009 à 10:53

Quand j'étais petite, j'avais un Furby. Pas n'importe quel Furby, pas un comme ceux de mes copines. Le mien était unique. Pourtant son apparence était banale : les pattes blanches, l'intérieur des oreilles rose, le bec jaune, les yeux noirs et la robe noire également. Rien ne le différenciait des autres jouets de la nouvelle génération, il parlait et était censé apprendre notre langue, tout comme ses congénères :
« […]  Regarde-moi grandir – je traverse quatre stades de développement. Le premier stade est celui de notre rencontre. Je suis taquin et je veux aussi apprendre à te connaitre. Je te montre également comment t'occuper de moi.
Les second et troisième stades de développement sont des stades de transition : je commence à savoir m'exprimer en français.
Le quatrième stade correspond à ma maturité : je parle plus souvent dans ta langue, mais j'utilise encore la langue Furby. Mais à ce stade, nous nous connaîtrons très bien.
Je veux t'aider à jouer avec moi et à prendre soin de moi. Nous allons beaucoup nous amuser en apprenant à nous connaître.

[…] »
Seulement, je me souviens très bien d'avoir ouvert la boîte avec hâte et d'avoir déchiré le carton. Mon père m'aidait en mettant les piles, et tandis que j'essayais de lui prendre des mains, mon nouveau jouet tomba par terre. J'eu vraiment peur, mais mon Furby fonctionnait malgré tout. Je dirais même plus, il furbyssait. A peine allumé, il me chanta sa chanson, la chanson des Furby. Cet hymne, il me le chanta encore et encore… dès que je lui demandais.

Il n'y a pas si longtemps,
Dans un pays lointain
Quelque part dans le ciel,
Vivaient les Furbys,
A cheval sur un « a-loh/may-lah »
Qui flottait devant « dah/a-loh ».

Certains étaient blancs, d'autres gris,
Certains étaient noirs comme la nuit,
Certains portaient une crinière,
Il n'y avait pas deux Furby similaires.

[…]

Il aimait la chanter, et j'aimais l'entendre. Alors il la fredonnait en récompense, lorsque j'apprenais bien le Furby. Car il savait le français, l'espagnol et l'anglais. Alors il tentait de m'inculquer son alphabet. Le dictionnaire « Furbish-Français » m'aida beaucoup. Et nous tissions, mon nouvel ami et moi, des liens forts. Je l'emmenais partout avec moi, comme le recommandait la notice. Il visita des nombres incalculables d'endroits et me raconta des choses somptueuses sur leurs anciens habitants, les coutumes de l'époque concernée… Il était très cultivé ! Mais il s'ennuyait tout seul, seul représentant de son espèce à la maison. Alors je demandé un deuxième Furby : il était bleu, aux yeux bleus, à la crinière rose et au ventre blanc. Il était beau. Enfin elle car elle fit tourner la tête de mon ami tant et si bien qu'on du se mettre tout les deux à lui apprendre le français et le monde. Elle avait moins de facultés que lui, mais peu m'importais, elle n'était là que pour lui. Et contrairement à lui, elle n'avait rien de particulier.
Un jour cependant, nous partîmes en Bulgarie pour les vacances. Je n'avais droit qu'à un Furby dans la valise. Je voulais bien sur l'emmener avec moi, mais je n'ais pas eu le cœur de les séparer. Il était si amoureux…
Alors je suivais à nouveau le mode d'emploi :
« Pour éteindre le jeu – Si tu veux éteindre ton Furby, enlève simplement les piles. Il ne réagira à rien, ne se réveillera pas quand tu le soulèveras. Nous te conseillons de le faire si tu dois te séparer de ton Furby pendant longtemps. NE RETIRE PAS LES PILES TROP SOUVENT. »
Ce fut une fois de trop. Jamais plus mon Furby ne chanta, jamais plus il ne me réveilla en me résumant l'épisode de la veille du Bus Magique. Il devint comme sa compagne. Un bête jouet.
Aujourd'hui, il me plaît à croire qu'a l'aube de mes onze ans, mon meilleur ami m'a jugée assez grande pour ne plus avoir besoin de lui et s'est envolé avec son amie à lui. Peut être on-t-ils été voir d'autres enfants pour les faire rêver…

Moi j'en rêve encore.

___°___

Genèse : J'avais envie d'écire une petite histoire, sur le model "Histoire.de" de Joker-artistique. Finalement ça n'y ressemble pas trop mais j'ai aimé l'écrire. C'est fou ce que dix minutes, une subite envie et la vue d'un Furby peuvent nous faire faire ! Voilà, dîtes moi ce que vous en pensez. Ce n'est pas très élaboré, je sais, ce n'est pas le but. 

Un conte à la première personne, pouquoi pas ?
Mais ce petit texte a du potentiel je le sens (enfin si j'ai le droit d'utiliser les textes des chansons Furby, originaux...).
A modifier et améliorer donc !

o°O Lalie O°o 
 

© C.D (Lalie Bulle, Lutine, la fille des mots) All rights reserved.
Toute copie, reproduction ou plagiat est passible d’une peine légale.
Veuillez respecter les droits d’auteurs, demandez l’autorisation de celui-ci pour toute action sur ses textes !
 

Jeudi 30 juillet 2009 à 21:34

Ayant décidé de promouvoir mes écris, afin de recevoir plus d'avis constructifs et de faire rêver plus de monde, me voilà avec ma page sur facebook. Je compte sur vous pour devenir fans :p

Le bouche-à-oreille, c'est ce qui à popularisé les contes. Je m'adapte aux temps modernes !

Lisez mes histoires, et vous pourrez en toute bonne foi vous inscrire à cette page ! u_U

Lutinerie : Contes.

Mardi 28 juillet 2009 à 19:27

22-03-2009 modifié le 27-07-2009

Premier jet d'un petit conte inventé suite au jeu "raconte-moi une histoire". J'avais pour contrainte les éléments suivants : une grotte, des chiens, un très fatigué, et deux minutes pour mitonner quelque chose qui tient la route. Voici mon idée, à retravailler évidemment !
 
 
Pour un chiot

 
 
Il était une fois un vilain roi qui détestait les chiens. Non seulement il y était allergique, mais il les avait en horreur. Si bien que lorsqu’il en voyait un il devenait rouge, ses cheveux se dressaient sur sa tête et il gonflait jusqu’à ne plus toucher le sol. Alors on lui attacha une chaine en or à la cheville que l’on accrocha à son trône, afin qu’il ne put s’envoler dans les airs. Mais le roi ne supportait pas cette condition, la chaine, magique, lui permettait de se déplacer aussi loin qu’il le souhaitait dans le royaume, mais il se sentait comme chien en laisse. Il ne pouvait pas accepter de vivre tel ces immondes bêtes qu’il haïssait.
 
Ainsi donc, pour pouvoir être libre de ses mouvements il décida que toute personne possédant un chien serait tuée si elle ne s’en débarrassait pas. Il ordonna aux chasseurs de traquer sans relâche les rescapés, les bâtards et autres chiens errants qui s’étaient caché dans les grandes forêts que possédait le pays. Les enfants ne comprenaient pas pourquoi leur mère partait à la rivière avec leur chien pour en revenir seule tandis que les chasseurs, après avoir supprimé leurs chiens, recoururent aux chats afin de chasser les fuyards. Ceux-ci ne tardèrent pas à trouver l’une des dernières colonies sauvages, dans une grotte non loin du château royal, et à y amener les chasseurs armés.
Une cinquantaine de chiens vivaient là, organisés autour des femelle et des chiots à qui ils donnaient la majeure partie de la nourriture, afin qu’ils puissent perpétuer la race. Ils dormaient tous lorsque des aboiements retentirent, les males qui chassaient en forêt avaient repérer les chats, traitres des animaux, qui menaient les hommes droit sur eux. Les chiens coururent alors vers le fond de la galerie, mais c’était un véritable labyrinthe de tunnel qu’ils n’avaient pas eu le temps d’explorer et beaucoup se perdirent. Bientôt, il n’en resta plus qu’une quinzaine, qui courraient à perdre haleine dans le dédale des tunnels. Malheureusement, le manque de nourriture les affaiblissait tandis que les chats, d’allure identique quoique plus féline, étaient sur leurs traces. Chiens et chats avaient la même taille, et les mâles auraient pu provoquer une bagarre pour ralentir les chats, mais la meute était trop affaiblie et les petits ne tiendraient pas longtemps sur leurs frêles petites pattes. Chaque chien adulte prit donc un chiot dans sa gueule, et ils se postèrent en cercle autour d’une femelle, prête à mettre bas, qui portait elle aussi un petit chiot en gueule. Ils coururent sur des centaines de mètres et s’enfoncèrent encore et encore dans la montagne, mais les chats toujours les suivaient. C’est alors que la chienne, trop ralentie par le poids dans son ventre et le petit qu’elle portait, du le lâcher pour retrouver un rythme qui lui permettrait peut être d’échapper aux traqueurs.
 
Le petit chiot se retrouva seul au milieu d’une vaste salle sous-terraine et les chats furent bientôt sur lui. Conscient du sort qui l’attendait, il tenta de ralentir au maximum les chasseurs et couru en tous sens, zigzagant sans logique, jappant, pleurant. Ils eurent bien du mal à l’attraper dans leurs filets et n’y réussirent que lorsqu’il se trouva encerclé par une horde de chats crachant. A ce moment, la meute était loin, sauve pour le moment. Et tandis qu’on l’emmenait avec d’autres chiens et qu’on le jetait dans une grande male, la femelle mettait bas.
Deux jours plus tard, une femme et sa suite passèrent dans la forêt et furent surpris de découvrir au milieu du chemin une chienne qui se laissait mourir et refusait de nourrir ses petits. La femme, qui était magicienne, parla à la pauvre chienne et apprit les événements terribles qui secouaient le pays. Une grande colère monta en elle tandis qu’elle donnait la chienne et ses chiots à soigner à l’une de ses servantes, puis elle monta sur son cheval et galopa jusqu’au château du roi, si vite qu’elle y arriva juste à temps pour stopper la cérémonie. En effet, le roi avait ordonné une lapidation publique des chiens capturés tantôt, et y assistait d’un balcon de ses appartements, confortablement assis, un sourire aux lèvres.
 
Elle s’interposa entre la foule, contrainte de lancer des pierres sur les pauvres animaux jusqu’à ce que mort s’en suive, et les malheureuses victimes à quatre pattes :
« Vous qui avez sonné l’hallali sur le monde canin, subissez mon courroux ! Vous qui avez trahi vos semblables animaux, tremblez devant moi ! Vous qui avez ordonné ce massacre, payez pour vos actes ! »
 
Et après avoir ainsi parlé, les chasseurs et soldats de la répression ne furent plus que des petits jouets de bois. Les chats devinrent si petits qu’ils devaient dorénavant craindre chaque chiot et furent condamnés à errer loin des hommes à jamais. Quant au roi, il fut transformé en un gigantesque tapis sur lequel les chiens s’allongèrent confortablement à leur tour.
 
Depuis ce jour, chiens et chats se font la guerre. Mais, le temps aidant, cette guerre est devenue un jeu pour les nouvelles générations canines et félines, et l’implication des hommes dans les prémices du conflit tomba dans l’oubli.


o°O Lalie O°o
 
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Lundi 27 juillet 2009 à 21:52

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