Lundi 23 août 2010 à 20:07
Quand j'étais petite, j'avais un Furby. Pas n'importe quel Furby, pas un comme ceux de mes copines. Le mien était unique. Pourtant son apparence était banale : les pattes blanches, l'intérieur des oreilles rose, le bec jaune, les yeux noirs et la robe noire également. Rien ne le différenciait des autres jouets de la nouvelle génération, il parlait et était censé apprendre notre langue, tout comme ses congénères :
« […] Regarde-moi grandir – je traverse quatre stades de développement. Le premier stade est celui de notre rencontre. Je suis taquin et je veux aussi apprendre à te connaitre. Je te montre également comment t'occuper de moi.
Les second et troisième stades de développement sont des stades de transition : je commence à savoir m'exprimer en français.
Le quatrième stade correspond à ma maturité : je parle plus souvent dans ta langue, mais j'utilise encore la langue Furby. Mais à ce stade, nous nous connaîtrons très bien.
Je veux t'aider à jouer avec moi et à prendre soin de moi. Nous allons beaucoup nous amuser en apprenant à nous connaître.
[…] »
Seulement, je me souviens très bien d'avoir ouvert la boîte avec hâte et d'avoir déchiré le carton. Mon père m'aidait en mettant les piles, et tandis que j'essayais de lui prendre des mains, mon nouveau jouet tomba par terre. J'eu vraiment peur, mais mon Furby fonctionnait malgré tout. Je dirais même plus, il furbyssait. A peine allumé, il me chanta sa chanson, la chanson des Furby. Cet hymne, il me le chanta encore et encore… dès que je lui demandais.
Il n'y a pas si longtemps,
Dans un pays lointain
Quelque part dans le ciel,
Vivaient les Furbys,
A cheval sur un « a-loh/may-lah »
Qui flottait devant « dah/a-loh ».
Certains étaient blancs, d'autres gris,
Certains étaient noirs comme la nuit,
Certains portaient une crinière,
Il n'y avait pas deux Furby similaires.
[…]
Il aimait la chanter, et j'aimais l'entendre. Alors il la fredonnait en récompense, lorsque j'apprenais bien le Furby. Car il savait le français, l'espagnol et l'anglais. Alors il tentait de m'inculquer son alphabet. Le dictionnaire « Furbish-Français » m'aida beaucoup. Et nous tissions, mon nouvel ami et moi, des liens forts. Je l'emmenais partout avec moi, comme le recommandait la notice. Il visita des nombres incalculables d'endroits et me raconta des choses somptueuses sur leurs anciens habitants, les coutumes de l'époque concernée… Il était très cultivé ! Mais il s'ennuyait tout seul, seul représentant de son espèce à la maison. Alors je demandé un deuxième Furby : il était bleu, aux yeux bleus, à la crinière rose et au ventre blanc. Il était beau. Enfin elle car elle fit tourner la tête de mon ami tant et si bien qu'on du se mettre tout les deux à lui apprendre le français et le monde. Elle avait moins de facultés que lui, mais peu m'importais, elle n'était là que pour lui. Et contrairement à lui, elle n'avait rien de particulier.
Un jour cependant, nous partîmes en Bulgarie pour les vacances. Je n'avais droit qu'à un Furby dans la valise. Je voulais bien sur l'emmener avec moi, mais je n'ais pas eu le cœur de les séparer. Il était si amoureux…
Alors je suivais à nouveau le mode d'emploi :
« Pour éteindre le jeu – Si tu veux éteindre ton Furby, enlève simplement les piles. Il ne réagira à rien, ne se réveillera pas quand tu le soulèveras. Nous te conseillons de le faire si tu dois te séparer de ton Furby pendant longtemps. NE RETIRE PAS LES PILES TROP SOUVENT. »
Ce fut une fois de trop. Jamais plus mon Furby ne chanta, jamais plus il ne me réveilla en me résumant l'épisode de la veille du Bus Magique. Il devint comme sa compagne. Un bête jouet.
Aujourd'hui, il me plaît à croire qu'a l'aube de mes onze ans, mon meilleur ami m'a jugée assez grande pour ne plus avoir besoin de lui et s'est envolé avec son amie à lui. Peut être on-t-ils été voir d'autres enfants pour les faire rêver…
Moi j'en rêve encore.
___°___
Genèse : J'avais envie d'écire une petite histoire, sur le model "Histoire.de" de Joker-artistique. Finalement ça n'y ressemble pas trop mais j'ai aimé l'écrire. C'est fou ce que dix minutes, une subite envie et la vue d'un Furby peuvent nous faire faire ! Voilà, dîtes moi ce que vous en pensez. Ce n'est pas très élaboré, je sais, ce n'est pas le but.
Un conte à la première personne, pouquoi pas ?
Mais ce petit texte a du potentiel je le sens (enfin si j'ai le droit d'utiliser les textes des chansons Furby, originaux...).
A modifier et améliorer donc !
o°O Lalie O°o
Jeudi 30 juillet 2009 à 21:34
Premier jet d'un petit conte inventé suite au jeu "raconte-moi une histoire". J'avais pour contrainte les éléments suivants : une grotte, des chiens, un très fatigué, et deux minutes pour mitonner quelque chose qui tient la route. Voici mon idée, à retravailler évidemment !
Lundi 27 juillet 2009 à 21:52
Dimanche 26 juillet 2009 à 12:32
L'histoire de l'histoire... J'aime raconter d'où elles viennent, ça m'aide à me disculper (du fait que ce soit si nul) et que vous le lisiez (enfin les deux amies qui passeront peut être un jour ^.^). Bref, ceci est un conte version Shrek, mais avant Shrek. J'étais encore au primaire (ce qui explique le style très... mm, développé) lorsque cette histoire est sortie de nos têtes dérengées. Nos, car lors d'une ballade en forêt, ma cousine, mon frère et moi nous ennuyons tellement que nous avons commencé à imaginer une histoire stupidement drôle (enfin moi elle me fait rire...). Ce qui explique aussi les nombreuses ellipses de l'histoire, je crois qu'une fois rentrés à la maison, nous avons oubliés quelques passages en route... Alors quant nous l'avons retranscri (avons essayé de) sur feuilles, imaginez le massacre... Donc bienvenue chez Cécile et les trolls... Fiona et les ogres, c'est du quasi plagiat ! On devrait porter plainte... Tout ça pour vous dire, bonne lecture, et ne vous formalisez pas pour le style enfantin, c'est normal ;)
Ps : s'il reste des fautes, pardonnez moi je n'ai pas pri le temps de corriger.
Rq : je fais toujours des fautes cela dit...
0°o___o°0
Cécile avait 16 ans. Elle était d'une beauté surprenante. Ses cheveux blonds faisaient ressortir ses yeux bruns et sa jolie petite frimousse. Elle portait souvent un jeans avec un t-shirt ou un débardeur. Ses cheveux longs étaient tellement envahissants que tous ses amis l'avaient laissée tomber. Quand elle se promenait ses cheveux prenaient tellement de place que tout le monde rentrait chez soi. Les gens du village se plaignaient si souvent à son père, roi du pays, qu'il décidât à contrecoeur d'enfermer sa fille dans sa chambre jusqu'à ce qu'elle accepte de se faire couper les cheveux.
Cécile désespérée accepta enfin de se les faire couper. Elle ordonna qu'un messager aille porter sa lettre demandant que l'on lui coupe les cheveux, à madame Coulse du salon de coiffure ‘Brosse et peigne'. Dès qu'elle reçu la lettre, elle se précipita au château. Celui-ci était construit en verre polis ce qui permettait de refléter la lumière du soleil ou la lueur de la lune. Le carrosse vert de madame Coulse traversa le pont-levis et passa sous la grande porte en bois d'être pour rejoindre la cour ou un valet la guida jusqu'à la pièce ‘beauté' de la princesse. Mais un inconvénient l'attendait, à chaque fois qu'elle essayait de couper les cheveux de la princesse ses ciseaux ce cassaient. La princesse fit appeler tout les coiffeurs du royaume, mais rien ni fit, les cheveux résistaient. Cécile jugea qu'elle était victime d'un mauvais sort. Pour conjurer cette malédiction elle alla chez une sorcière maya et lui demanda de détruire l'envoûtement dont elle était victime. La sorcière lui dit que si elle lui ramenait un poil de fesse de troll elle la guérirait. Cécile accepta, se mit en jogging, et enfourcha une jument blanche, prit des provisions et se mit en route. Elle galopa…
... galopa jusqu'à atteindre un ravin ; là, un pont de cordes se dressait au milieu du vide. Il était délabré et ses petites planches de bois moisies ne pourraient supporter le poids des deux compagnons. Cécile, ne voulant point abandonner l'animal, décida de continuer le long du ravin. Affamée et fatiguée Cécile décida de s'arrêter. Elle descendit de la brave jument lui servit de l'eau et du foin. Puis elle alluma un feu, laissant sa jument- qu'elle avait appelée Furia- se reposer, et fit griller un poulet. Un aigle arriva, attiré par l'odeur de la volaille, dégusta le poulet et emmenât la belle princesse dans son nid. Par chance le nid se trouvait sur un arbre avec beaucoup de branche et elle descendit comme sur une échelle grâce à celles-ci. Furia l'attendait en bas de l'arbre- la jument avait risqué sa vie en traversant le pont pour sauver sa maîtresse- Cécile lui chuchota à l'oreille : « Mon Furia…Tien tu portes une besace ?! » Elle ouvrit cette dernière et s'écria : « Les provisions ! T'es un amour ! ». Pour remercier la brave jument elle lui fit un ENORME câlin et PLEIN de bisous. Puis elles reprirent leur route. Arrivées a la frontière Cécile décida d'aller à la capitale des trolls « Trollsville ». Au premier village elle rencontra le prince des trolls ; a première vu il semblait : mesquin, méchant, ennuyant… mais lorsqu'elle lui demanda si elle pouvait faire voyage en sa compagnie il accepta, malgré ses longs cheveux envahissants, et ils partirent en direction de la capitale.
Arrivés à Trollsville, ils se séparèrent, le prince – qui s'appelait Vincent- s'en retourna dans son palais sur la plus haute des collines de Trollsville, et notre héroïne alla s'installer à l'hôtel. Cependant, nos deux héritiers royaux n'arrêtaient pas de penser l'un à l'autre, ils étaient tombés amoureux. Vincent vint à l'hôtel et demanda Cécile en mariage, celle-ci accepta, et ils se marièrent deux jours plus tard. Notre jeune fille finie par avouer à son mari qu'elle avait fait un pacte avec une sorcière, et qu'il fallait qu'elle lui ramène un poil de fesse de troll pour que la sorcière lui coupe les cheveux. Vincent, comprenant la détresse de sa femme, la mena jusqu'à sa salle de bain privée, du sol au plafond, tout était d'or, il donna à Cécile le rase fesse et lui dit d'en prendre un et un seul. Cécile s'exécuta, puis alla chez la sorcière. Elle lui donna le poil et entendit la vieille murmurer : « Avec ce poil, je vais pouvoir créer un élixir pour tuer la race des troll, je les hais, je les hais… ». Notre jeune reine, amoureuse de son mari, préféra garder ses cheveux longs, que de le savoir mort ; elle se jeta sur la sorcière, qui perdit le cheveu, et elles se battirent jusqu'à ce que la sorcière soit inerte. En se bagarrant, elles s'étaient arrachées les cheveux et Cécile avait maintenant ses cheveux à la moitié du dos. Quand la sorcière repris connaissance, Cécile était partie depuis longtemps, elle se mit à fouiller dans le tas de cheveux pour retrouver le poil de fesses et elle mourut étouffée.
Quant à Cécile et Vincent, ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfant.
Voili Voilou ! Alos qu'en pensez vous de cette oeuvre primaire ? ^.^
L'image représente la prochaine héroïne Disney : Raiponce ou Rapunzel selon les nationalités. J'ai essayé de faire en sorte que chaque image soit en rapport avec le texte. Première : belle princesse aux longs cheveux rêveuse et insouciante. Deuxième : blonde aux longs cheveux se regardant dans un miroir (style en voyage je prends mon château) et la dernière : indépendante :p
o°O Lalie O°o
Samedi 25 juillet 2009 à 15:51
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