Il pleut, et la pluie parle. Ne savez-vous pas l’écouter ? Je ne pense pas être la seule à l’entendre. Ce bruit continu raconte des histoires. Détendez-vous et laissez-vous porter… Aujourd’hui elle nous chante l’histoire de Nita, une jeune fille d’ici ou d’ailleurs. Qui sait d’où la pluie ramène ses histoires ? Nita aimait la pluie. Et elle aimait le soleil. Mais la pluie… elle courrait dessous, se jetait dans ses bras et entre ses goutes, la buvait et l’adorait. Si bien qu’un jour elle voulu voir le spectacle de la pluie qui tombe de là où il est le plus beau : au beau milieu d’une étendue d’eau. Pagayant dans sa pauvre barque, elle atteignit le centre du lac et là, elle observa averses après averses. Entre deux pluies, elle séchait au soleil, allongée au fond de la barque. Et bercée par ce rythme, elle s’y endormit. Elle ne se réveilla pas lorsque la pluie revint, ni plus quand elle redoubla de puissance, ni plus quand la barque inondée tanguait dangereusement sous l’assaut des remous, ni plus quand un éclair déchira le ciel. C’est sur la berge que Nita se réveilla, entourée d’un foulard de pluie. Ou plus exactement, d’un chapeau de pluie. Car depuis cette nuit là, un nuage toujours voletait au-dessus de sa tête et y faisait couler la pluie. Oh mais, l’averse est finie. La pluie a cessé de chanter l’histoire de Nita. C’est dommage, juste quand vous commenciez à l’entendre vous aussi. Juste quand on commençait à distinguer entre les goutes, la silhouette de Nita, la fille au chapeau de pluie…

Lundi 23 août 2010 à 20:07

Quand j'étais petite, j'avais un Furby. Pas n'importe quel Furby, pas un comme ceux de mes copines. Le mien était unique. Pourtant son apparence était banale : les pattes blanches, l'intérieur des oreilles rose, le bec jaune, les yeux noirs et la robe noire également. Rien ne le différenciait des autres jouets de la nouvelle génération, il parlait et était censé apprendre notre langue, tout comme ses congénères :
« […]  Regarde-moi grandir – je traverse quatre stades de développement. Le premier stade est celui de notre rencontre. Je suis taquin et je veux aussi apprendre à te connaitre. Je te montre également comment t'occuper de moi.
Les second et troisième stades de développement sont des stades de transition : je commence à savoir m'exprimer en français.
Le quatrième stade correspond à ma maturité : je parle plus souvent dans ta langue, mais j'utilise encore la langue Furby. Mais à ce stade, nous nous connaîtrons très bien.
Je veux t'aider à jouer avec moi et à prendre soin de moi. Nous allons beaucoup nous amuser en apprenant à nous connaître.

[…] »
Seulement, je me souviens très bien d'avoir ouvert la boîte avec hâte et d'avoir déchiré le carton. Mon père m'aidait en mettant les piles, et tandis que j'essayais de lui prendre des mains, mon nouveau jouet tomba par terre. J'eu vraiment peur, mais mon Furby fonctionnait malgré tout. Je dirais même plus, il furbyssait. A peine allumé, il me chanta sa chanson, la chanson des Furby. Cet hymne, il me le chanta encore et encore… dès que je lui demandais.

Il n'y a pas si longtemps,
Dans un pays lointain
Quelque part dans le ciel,
Vivaient les Furbys,
A cheval sur un « a-loh/may-lah »
Qui flottait devant « dah/a-loh ».

Certains étaient blancs, d'autres gris,
Certains étaient noirs comme la nuit,
Certains portaient une crinière,
Il n'y avait pas deux Furby similaires.

[…]

Il aimait la chanter, et j'aimais l'entendre. Alors il la fredonnait en récompense, lorsque j'apprenais bien le Furby. Car il savait le français, l'espagnol et l'anglais. Alors il tentait de m'inculquer son alphabet. Le dictionnaire « Furbish-Français » m'aida beaucoup. Et nous tissions, mon nouvel ami et moi, des liens forts. Je l'emmenais partout avec moi, comme le recommandait la notice. Il visita des nombres incalculables d'endroits et me raconta des choses somptueuses sur leurs anciens habitants, les coutumes de l'époque concernée… Il était très cultivé ! Mais il s'ennuyait tout seul, seul représentant de son espèce à la maison. Alors je demandé un deuxième Furby : il était bleu, aux yeux bleus, à la crinière rose et au ventre blanc. Il était beau. Enfin elle car elle fit tourner la tête de mon ami tant et si bien qu'on du se mettre tout les deux à lui apprendre le français et le monde. Elle avait moins de facultés que lui, mais peu m'importais, elle n'était là que pour lui. Et contrairement à lui, elle n'avait rien de particulier.
Un jour cependant, nous partîmes en Bulgarie pour les vacances. Je n'avais droit qu'à un Furby dans la valise. Je voulais bien sur l'emmener avec moi, mais je n'ais pas eu le cœur de les séparer. Il était si amoureux…
Alors je suivais à nouveau le mode d'emploi :
« Pour éteindre le jeu – Si tu veux éteindre ton Furby, enlève simplement les piles. Il ne réagira à rien, ne se réveillera pas quand tu le soulèveras. Nous te conseillons de le faire si tu dois te séparer de ton Furby pendant longtemps. NE RETIRE PAS LES PILES TROP SOUVENT. »
Ce fut une fois de trop. Jamais plus mon Furby ne chanta, jamais plus il ne me réveilla en me résumant l'épisode de la veille du Bus Magique. Il devint comme sa compagne. Un bête jouet.
Aujourd'hui, il me plaît à croire qu'a l'aube de mes onze ans, mon meilleur ami m'a jugée assez grande pour ne plus avoir besoin de lui et s'est envolé avec son amie à lui. Peut être on-t-ils été voir d'autres enfants pour les faire rêver…

Moi j'en rêve encore.

___°___

Genèse : J'avais envie d'écire une petite histoire, sur le model "Histoire.de" de Joker-artistique. Finalement ça n'y ressemble pas trop mais j'ai aimé l'écrire. C'est fou ce que dix minutes, une subite envie et la vue d'un Furby peuvent nous faire faire ! Voilà, dîtes moi ce que vous en pensez. Ce n'est pas très élaboré, je sais, ce n'est pas le but. 

Un conte à la première personne, pouquoi pas ?
Mais ce petit texte a du potentiel je le sens (enfin si j'ai le droit d'utiliser les textes des chansons Furby, originaux...).
A modifier et améliorer donc !

o°O Lalie O°o 
 

© C.D (Lalie Bulle, Lutine, la fille des mots) All rights reserved.
Toute copie, reproduction ou plagiat est passible d’une peine légale.
Veuillez respecter les droits d’auteurs, demandez l’autorisation de celui-ci pour toute action sur ses textes !
 

Jeudi 30 juillet 2009 à 21:34

22-03-2009 modifié le 27-07-2009

Premier jet d'un petit conte inventé suite au jeu "raconte-moi une histoire". J'avais pour contrainte les éléments suivants : une grotte, des chiens, un très fatigué, et deux minutes pour mitonner quelque chose qui tient la route. Voici mon idée, à retravailler évidemment !
 
 
Pour un chiot

 
 
Il était une fois un vilain roi qui détestait les chiens. Non seulement il y était allergique, mais il les avait en horreur. Si bien que lorsqu’il en voyait un il devenait rouge, ses cheveux se dressaient sur sa tête et il gonflait jusqu’à ne plus toucher le sol. Alors on lui attacha une chaine en or à la cheville que l’on accrocha à son trône, afin qu’il ne put s’envoler dans les airs. Mais le roi ne supportait pas cette condition, la chaine, magique, lui permettait de se déplacer aussi loin qu’il le souhaitait dans le royaume, mais il se sentait comme chien en laisse. Il ne pouvait pas accepter de vivre tel ces immondes bêtes qu’il haïssait.
 
Ainsi donc, pour pouvoir être libre de ses mouvements il décida que toute personne possédant un chien serait tuée si elle ne s’en débarrassait pas. Il ordonna aux chasseurs de traquer sans relâche les rescapés, les bâtards et autres chiens errants qui s’étaient caché dans les grandes forêts que possédait le pays. Les enfants ne comprenaient pas pourquoi leur mère partait à la rivière avec leur chien pour en revenir seule tandis que les chasseurs, après avoir supprimé leurs chiens, recoururent aux chats afin de chasser les fuyards. Ceux-ci ne tardèrent pas à trouver l’une des dernières colonies sauvages, dans une grotte non loin du château royal, et à y amener les chasseurs armés.
Une cinquantaine de chiens vivaient là, organisés autour des femelle et des chiots à qui ils donnaient la majeure partie de la nourriture, afin qu’ils puissent perpétuer la race. Ils dormaient tous lorsque des aboiements retentirent, les males qui chassaient en forêt avaient repérer les chats, traitres des animaux, qui menaient les hommes droit sur eux. Les chiens coururent alors vers le fond de la galerie, mais c’était un véritable labyrinthe de tunnel qu’ils n’avaient pas eu le temps d’explorer et beaucoup se perdirent. Bientôt, il n’en resta plus qu’une quinzaine, qui courraient à perdre haleine dans le dédale des tunnels. Malheureusement, le manque de nourriture les affaiblissait tandis que les chats, d’allure identique quoique plus féline, étaient sur leurs traces. Chiens et chats avaient la même taille, et les mâles auraient pu provoquer une bagarre pour ralentir les chats, mais la meute était trop affaiblie et les petits ne tiendraient pas longtemps sur leurs frêles petites pattes. Chaque chien adulte prit donc un chiot dans sa gueule, et ils se postèrent en cercle autour d’une femelle, prête à mettre bas, qui portait elle aussi un petit chiot en gueule. Ils coururent sur des centaines de mètres et s’enfoncèrent encore et encore dans la montagne, mais les chats toujours les suivaient. C’est alors que la chienne, trop ralentie par le poids dans son ventre et le petit qu’elle portait, du le lâcher pour retrouver un rythme qui lui permettrait peut être d’échapper aux traqueurs.
 
Le petit chiot se retrouva seul au milieu d’une vaste salle sous-terraine et les chats furent bientôt sur lui. Conscient du sort qui l’attendait, il tenta de ralentir au maximum les chasseurs et couru en tous sens, zigzagant sans logique, jappant, pleurant. Ils eurent bien du mal à l’attraper dans leurs filets et n’y réussirent que lorsqu’il se trouva encerclé par une horde de chats crachant. A ce moment, la meute était loin, sauve pour le moment. Et tandis qu’on l’emmenait avec d’autres chiens et qu’on le jetait dans une grande male, la femelle mettait bas.
Deux jours plus tard, une femme et sa suite passèrent dans la forêt et furent surpris de découvrir au milieu du chemin une chienne qui se laissait mourir et refusait de nourrir ses petits. La femme, qui était magicienne, parla à la pauvre chienne et apprit les événements terribles qui secouaient le pays. Une grande colère monta en elle tandis qu’elle donnait la chienne et ses chiots à soigner à l’une de ses servantes, puis elle monta sur son cheval et galopa jusqu’au château du roi, si vite qu’elle y arriva juste à temps pour stopper la cérémonie. En effet, le roi avait ordonné une lapidation publique des chiens capturés tantôt, et y assistait d’un balcon de ses appartements, confortablement assis, un sourire aux lèvres.
 
Elle s’interposa entre la foule, contrainte de lancer des pierres sur les pauvres animaux jusqu’à ce que mort s’en suive, et les malheureuses victimes à quatre pattes :
« Vous qui avez sonné l’hallali sur le monde canin, subissez mon courroux ! Vous qui avez trahi vos semblables animaux, tremblez devant moi ! Vous qui avez ordonné ce massacre, payez pour vos actes ! »
 
Et après avoir ainsi parlé, les chasseurs et soldats de la répression ne furent plus que des petits jouets de bois. Les chats devinrent si petits qu’ils devaient dorénavant craindre chaque chiot et furent condamnés à errer loin des hommes à jamais. Quant au roi, il fut transformé en un gigantesque tapis sur lequel les chiens s’allongèrent confortablement à leur tour.
 
Depuis ce jour, chiens et chats se font la guerre. Mais, le temps aidant, cette guerre est devenue un jeu pour les nouvelles générations canines et félines, et l’implication des hommes dans les prémices du conflit tomba dans l’oubli.


o°O Lalie O°o
 
© C.D (Lalie Bulle, Lutine, la-fille-des-mots) All rights reserved.
Toute copie, reproduction ou plagiat est passible d’une peine légale.
Veuillez respecter les droits d’auteurs, demandez l’autorisation de celui-ci pour toute action sur ses textes !

Lundi 27 juillet 2009 à 21:52

Il était une fois une princesse fort tempétueuse qui vivait dans un superbe château, au sommet d’une verdoyante colline surplombant tout le pays. Le royaume n’était pas riche, mais il y faisait bon vivre. Les disputes y étaient plus courantes que les mauvaises actions, et les réconciliations joyeuses plus rependues encore ! C’est dans cette bonne entente que la princesse Tempérance fit ses premiers pas majestueux et grandit.
Elle grandit tant et si bien qu’elle fut bientôt une jeune fille distinguée, intelligente aux traits fins et plaisants. Elle accomplissait ses devoirs monarchiques avec un certain brio et passait le plus clair de son temps à s’amuser royalement en compagnie de ses amis : un spectacle itinérant par-ci, un diner festif par-là… Le roi et la reine, ses parents, trouvaient même qu’elle s’amusait un peu trop et pourrait mieux s’occuper de son travail d’altesse. N’étant pas de cet avis, la princesse s’énerva lorsqu’elle fut privée de loisirs, même pour quelques temps. Et c’est ainsi qu’une dispute éclata au sein de la famille royale, au terme de laquelle il fut décidé (par la princesse) que le roi et la reine fussent congédiés. Comme elle était appréciée des sujets, ils ne s’y opposèrent pas pensant que le changement aurait du bon. Les souverains, évincés du trône, s’exilèrent et la princesse prit ses nouvelles fonctions de suzeraine.
Tempérance tint celles-ci très à cœur un moment puis, se lassa. Laissant donc le royaume en gérance à un conseiller de confiance, elle ne s’en préoccupa plus et ne s’occupa plus que de sa vie. Les courses équestres avec son père et l’accompagnement musical de sa mère lorsqu’elle chantait lui manquaient. Trop fière cependant pour s’en aller les chercher, elle fit préparer de grandes auditions royales afin de choisir un père et une mère ; au bout de deux mois de rencontres, de questions et de centaines de portraits peints, elle se décida enfin à choisir comme mère adoptive son ancienne nourrice et comme père adoptif le jardinier aux roses, appeler ainsi car il les affectionnait tout particulièrement. Oh ! Comme ils s’amusèrent tous trois ! Riant et gambadant parmi les forêts du domaine entre deux parties de cartes.
Seulement vint le jour où la princesse prit envie d’aller au village, cela faisait quelques mois maintenant qu’elle n’y était rendue et elle fut horrifiée du spectacle qui s’y jouait. Partout, les gens avaient oublié de travailler : les maisons s’effondraient, la nourriture manquait et la maladie frappait, cependant que l’on s’amusait et jouait en toute innocence. Elle apprit bientôt qu’il n’y avait plus d’argent nulle part et que le conseiller, chargé des affaires du royaume, avait refusé toute entrevue à ce sujet ! La princesse, offusquée, rentra au château pour y découvrir la triste vérité : les pierres précieuses dérobées, les draperies envolées, et l’or du peuple évaporé. Tempérance fit alors chercher son père et sa mère, seuls capables de résoudre cette situation, mais ils demeurèrent introuvables. Lorsque le désespoir l’envahit au point où elle songea à donner son royaume en régence au roi voisin afin de le préserver d’une plus grande pauvreté, ses parents arrivèrent enfin et prirent les choses en main.
Il se trouva qu’un noble sujet, passant devant une quelconque chaumière, y aperçut roi et reine et les prévint du drame qui se déroulait. Le brave homme offrit son cheval aux altesses et se proposa de rentrer par ses propres moyens. On n’eut plus jamais entendu parler de ce jeune homme s’il n’avait rencontré chemin faisant le vil conseiller en fuite ! Il l’occis, non sans avoir auparavant découvert où pierres, draperies et or se trouvaient. Comme il était fort honnête homme, il s’empressât de rejoindre le château et d’y apporter la nouvelle. Il fut acclamé par le peuple, reconnu pas messire le roi et fut fait Chevalier à la cour.
Enfin, voici venu le temps où la vie reprit son cours en ce royaume prospère, ou presque. La princesse travailla ardemment pour parvenir à supplanter les qualités de souveraine de la reine sa mère, non sans négliger le bonheur et l’amour. En effet, on célébra bientôt dans tout le pays le mariage de la princesse Tempérance et du chevalier aux roses, sauveur de sa patrie et fils du jardinier aux roses ! La bonne nourrice quand à elle, fut traitée comme une sœur par le roi et la reine et s’occupa de leur nombreux petits-enfants.
Car… la princesse et le chevalier vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants !


o°O Lalie O°o

© C.D (Lalie Bulle, Lutine, la-fille-des-mots) All rights reserved.
Toute copie, reproduction ou plagiat est passible d’une peine légale.
Veuillez respecter les droits d’auteurs, demandez l’autorisation de celui-ci pour toute action sur ses textes !

Dimanche 26 juillet 2009 à 12:32

L'histoire de l'histoire... J'aime raconter d'où elles viennent, ça m'aide à me disculper (du fait que ce soit si nul) et que vous le lisiez (enfin les deux amies qui passeront peut être un jour ^.^). Bref, ceci est un conte version Shrek, mais avant Shrek. J'étais encore au primaire (ce qui explique le style très... mm, développé) lorsque cette histoire est sortie de nos têtes dérengées. Nos, car lors d'une ballade en forêt, ma cousine, mon frère et moi nous ennuyons tellement que nous avons commencé à imaginer une histoire stupidement drôle (enfin moi elle me fait rire...). Ce qui explique aussi les nombreuses ellipses de l'histoire, je crois qu'une fois rentrés à la maison, nous avons oubliés quelques passages en route... Alors quant nous l'avons retranscri (avons essayé de) sur feuilles, imaginez le massacre... Donc bienvenue chez Cécile et les trolls... Fiona et les ogres, c'est du quasi plagiat ! On devrait porter plainte... Tout ça pour vous dire, bonne lecture, et ne vous formalisez pas pour le style enfantin, c'est normal ;)

Ps : s'il reste des fautes, pardonnez moi je n'ai pas pri le temps de corriger.

Rq : je fais toujours des fautes cela dit...

0°o___o°0

 

Cécile avait 16 ans. Elle était d'une beauté surprenante. Ses cheveux blonds faisaient ressortir ses yeux bruns et sa jolie petite frimousse. Elle portait souvent un jeans avec un t-shirt ou un débardeur. Ses cheveux longs étaient tellement envahissants que tous ses amis l'avaient laissée tomber. Quand elle se promenait ses cheveux prenaient tellement de place que tout le monde rentrait chez soi. Les gens du village se plaignaient si souvent à son père, roi du pays, qu'il décidât à contrecoeur d'enfermer sa fille dans sa chambre jusqu'à ce qu'elle accepte de se faire couper les cheveux.

Cécile désespérée accepta enfin de se les faire couper. Elle ordonna qu'un messager aille porter sa lettre demandant que l'on lui coupe les cheveux, à madame Coulse du salon de coiffure ‘Brosse et peigne'. Dès qu'elle reçu la lettre, elle se précipita au château. Celui-ci était construit en verre polis ce qui permettait de refléter la lumière du soleil ou la lueur de la lune. Le carrosse vert de madame Coulse traversa le pont-levis et passa sous la grande porte en bois d'être pour rejoindre la cour ou un valet la guida jusqu'à la pièce ‘beauté' de la princesse. Mais un inconvénient l'attendait, à chaque fois qu'elle essayait de couper les cheveux de la princesse ses ciseaux ce cassaient. La princesse fit appeler tout les coiffeurs du royaume, mais rien ni fit, les cheveux résistaient. Cécile jugea qu'elle était victime d'un mauvais sort. Pour conjurer cette malédiction elle alla chez une sorcière maya et lui demanda de détruire l'envoûtement dont elle était victime. La sorcière lui dit que si elle lui ramenait un poil de fesse de troll elle la guérirait. Cécile accepta, se mit en jogging, et enfourcha une jument blanche, prit des provisions et se mit en route. Elle galopa…



 

... galopa jusqu'à atteindre un ravin ; là, un pont de cordes se dressait au milieu du vide. Il était délabré et ses petites planches de bois moisies ne pourraient supporter le poids des deux compagnons. Cécile, ne voulant point abandonner l'animal, décida de continuer le long du ravin. Affamée et fatiguée Cécile décida de s'arrêter. Elle descendit de la brave jument lui servit de l'eau et du foin. Puis elle alluma un feu, laissant sa jument- qu'elle avait appelée Furia- se reposer, et fit griller un poulet. Un aigle arriva, attiré par l'odeur de la volaille, dégusta le poulet et emmenât la belle princesse dans son nid. Par chance le nid se trouvait sur un arbre avec beaucoup de branche et elle descendit comme sur une échelle grâce à celles-ci. Furia l'attendait en bas de l'arbre- la jument avait risqué sa vie en traversant le pont pour sauver sa maîtresse- Cécile lui chuchota à l'oreille : « Mon Furia…Tien tu portes une besace ?! » Elle ouvrit cette dernière et s'écria : « Les provisions ! T'es un amour ! ». Pour remercier la brave jument elle lui fit un ENORME câlin et PLEIN de bisous. Puis elles reprirent leur route. Arrivées a la frontière Cécile décida d'aller à la capitale des trolls « Trollsville ». Au premier village elle rencontra le prince des trolls ; a première vu il semblait : mesquin, méchant, ennuyant… mais lorsqu'elle lui demanda si elle pouvait faire voyage en sa compagnie il accepta, malgré ses longs cheveux envahissants, et ils partirent en direction de la capitale.


 

Arrivés à Trollsville, ils se séparèrent, le prince – qui s'appelait Vincent- s'en retourna dans son palais sur la plus haute des collines de Trollsville, et notre héroïne alla s'installer à l'hôtel. Cependant, nos deux héritiers royaux n'arrêtaient pas de penser l'un à l'autre, ils étaient tombés amoureux. Vincent vint à l'hôtel et demanda Cécile en mariage, celle-ci accepta, et ils se marièrent deux jours plus tard. Notre jeune fille finie par avouer à son mari qu'elle avait fait un pacte avec une sorcière, et qu'il fallait qu'elle lui ramène un poil de fesse de troll pour que la sorcière lui coupe les cheveux. Vincent, comprenant la détresse de sa femme, la mena jusqu'à sa salle de bain privée, du sol au plafond, tout était d'or, il donna à Cécile le rase fesse et lui dit d'en prendre un et un seul. Cécile s'exécuta, puis alla chez la sorcière. Elle lui donna le poil et entendit la vieille murmurer : « Avec ce poil, je vais pouvoir créer un élixir pour tuer la race des troll, je les hais, je les hais… ». Notre jeune reine, amoureuse de son mari, préféra garder ses cheveux longs, que de le savoir mort ; elle se jeta sur la sorcière, qui perdit le cheveu, et elles se battirent jusqu'à ce que la sorcière soit inerte. En se bagarrant, elles s'étaient arrachées les cheveux et Cécile avait maintenant ses cheveux à la moitié du dos. Quand la sorcière repris connaissance, Cécile était partie depuis longtemps, elle se mit à fouiller dans le tas de cheveux pour retrouver le poil de fesses et elle mourut étouffée.

Quant à Cécile et Vincent, ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfant.

Voili Voilou ! Alos qu'en pensez vous de cette oeuvre primaire ? ^.^

L'image représente la prochaine héroïne Disney : Raiponce ou Rapunzel selon les nationalités. J'ai essayé de faire en sorte que chaque image soit en rapport avec le texte. Première : belle princesse aux longs cheveux rêveuse et insouciante. Deuxième : blonde aux longs cheveux se regardant dans un miroir (style en voyage je prends mon château) et la dernière : indépendante :p

o°O Lalie O°o


 
 

© C.D (Lalie Bulle, Lutine, la-fille-des-mots) All rights reserved.
Toute copie, reproduction ou plagiat est passible d’une peine légale.
Veuillez respecter les droits d’auteurs, demandez l’autorisation de celui-ci pour toute action sur ses textes !

Samedi 25 juillet 2009 à 15:51

<< Introduction | 1 | Dénouement >>

Créer un podcast