LE PRINCE AMOUREUX.
Il était une fois, dans un pays lointain, une famille royale très aimée de ses sujets. Le roi et la reine gouvernaient le royaume d’une main de fer dans un gant de velours, et il devint un paradis. Cette famille royale vivait paisiblement jusqu’au jour où la princesse se fit enlever par un brigand, qui demandait comme simple rançon les bijoux de la couronne du roi, de la reine et de tous les seigneurs, comtes… de la région. Le roi et la reine qui aimaient leur fille acceptèrent de payer la rançon et envoyèrent sur le champ une petite escorte d’une dizaine d’hommes. L’un d’eux était le prince d’un royaume voisin qui aimait la princesse. Mais ce prince était un piètre escrimeur, mauvais cavalier et il était peureux. Mais il l’oublia pour son amour. Le roi expliqua la situation à l’escorte et leur demanda de ne pas combattre le brigand.
L’escorte partit sur le champ, elle dut emprunter le sentier passant par la forêt, qui n’était pas très sûr à cette époque, en prime personne n’était jamais ressorti de la forêt à la connaissance des chevaliers .Le prince craignait que l’escorte soit contrainte de sortir les armes.
Cette crainte était justifiée car un groupe de voleur surgit d’un bosquet armes à la main pour voler les bijoux .La faible escorte, prise par surprise n’eut pas le temps de réagir que leur fourreau était à terre. Le prince qui avait l’épée à la main depuis le début du voyage tua plusieurs mécréants d’un seul coup, les autres s’enfuirent apeurés. Le prince, surpris par ses réflexes, lâcha son épée. Ces hommes que le prince avait tué étaient en fait envoyés par le brigand pour voler et lui amener les couronnes. Car il voulait plus de fortune, et ainsi réclamer une autre rançon.
Quand le brigand apprit ce qui c’était passé dans la forêt il éclata de rage, et alla demander conseil à sa mère, la méchante sorcière, qui lui dit :
- Mon fils, rends toi à la grotte du dragon dans la forêt, et demande lui de t’aider à tuer cet homme qui a fait rendre l’âme à tes meilleurs guerriers.
- Mais ma mère ze zragon est zourbe, malin et égoïzte .Dit le « zrigand » en zozotant.
-Dis lui que tu viens sur mon conseil, il t’écoutera, car il a une veille dette envers moi.
Sur ceux le brigand se rendit dans la forêt pour rallier le dragon à sa cause .Le dragon accepta l’offre du brigand.
Le lendemain après avoir dormi au coin du feu, les défenseurs des couronnes repartirent l’épée ou la hallebarde à la main pour ne pas se faire surprendre par des voleurs .Mais soudain le groupe s’arrêta, une odeur de souffre traînait dans l’air. D’un coup des flammes brûlaient les arbres de la forêt, puis des griffes puissantes tuèrent le garde le plus courageux .Des cris retentirent dans la forêt, c’était la peur des chevaliers devant le dragon. C’est ce même dragon qui brûla la garde, la mission a échoué car toute la garde est morte, toute ? Non, le prince avait plongé à terre. Il se releva d’un bond, ramassa son épée et un bouclier .Le dragon essaya de l’attraper mais une épée repoussa sa patte, alors il essaya de brûler le prince, mais le bouclier l’en empêcha. Le prince lança son épée sur l’endroit le plus sensible du dragon : le ventre. Le dragon cria de douleur mais resta vivant, alors le prince eu une idée il envoya toute les épée que les chevaliers avait laisser tomber avant de mourir dans le ventre du dragon, puis il pris deux hallebardes, transperça plusieurs fois le ventre du dragon en hurlant le nom de sa princesse .Le dragon n’eut pas le temps de réagir qu’il gisait au sol, raide mort .Le prince était maintenant seul pour affronter les dangers de la forêt, mais il ne prit pas peur. Au contraire il était encore plus motivé car il avait plusieurs raisons de tuer le brigand :
Pour sauver sa belle et venger ses amis tués par le dragon.
Arrivé au bout de la forêt après quelques jours et nuits de marche un désert attend le prince. Au fur et à mesure de ses pas il s’affaiblissait et oublia sa quête pour ne plus penser qu’à survivre.
Quelques semaines plus tard, le prince vit une oasis, il crut à un mirage, mais non devant lui se dressait bien des palmiers entre lesquels coulait une rivière d’eau claire. Quelques jours plus tard, il repensa à la promesse qu’il s’était faite, c'est-à-dire de venger ses amis et de délivrer la princesse. Alors qu’il allait partir de sa demeure provisoire une fée lui apparut et lui dit :
« -Je suis envoyé par le roi, de ton royaume et par le roi le père de la princesse.
-Que veulent ils ?
-Ils veulent savoir comment va la garde et si vous n’aviez pas été tué ou volé, dit la fée, mis à par vous, prince, les chevaliers ont trépassé mais les bijoux de la couronne n’ont pas été volés. Cela les rassurera.
- Certes, mais je ne pourrais pas survivre à d’autres agressions, répondit le prince.
- Aurais tu oublié qui je suis?
- ça non Fée, mais comment pourriez vous m’aider ?
- En t’offrant une malle remplie de victuaille qui te suivra partout où tu iras, sous terre et où tu pourras déposer les bijoux. Pour t’aider dans ta quête je t’offre un don, tu vas devenir fort et athlétique, mais aussi très bon cavalier. Je t’offre aussi cette épée, si la poignée devient rouge c’est que le danger te guette .En prime je vais me transformer en chevalier voulant croiser le fer avec toi, dans le but de t’entraîner à ce type d’exercice. »
Après quelques heures d’entraînement intensif, le prince pouvait rivaliser avec d’Artagnan par la puissance, avec Zorro par la ruse et Fanfan la tulipe par l’agilité.
Le lendemain le prince repartit à pied dans le désert qui s’étendait à perte de vue .Après quelques jours de marche, il vit un village .Il y entra et découvrit que ce village était gouverné par un tyran .Ce tyran obligeait les habitant à lui vouer un culte tel aux dieux .Le prince refusa de s’abaisser à cette pratique .Le tyran apprenant la résistance du prince envoya sa garde le chercher. Le prince vit la poignée de son épée virée au rouge, il la sortit de son fourreau et quelques secondes plus tard la garde du tyran le menaçait .En deux temps trois mouvements, il désarma ses adversaires et se rendit au palais du tyran, plus par fierté que pour délivrer le village. Arrivé devant le palais, il décida de grimper, à l’aide d’une corde, à la salle du trône où siégeait le tyran, de casser la fenêtre et d’entrer .Ce qu’il fit aisément .Il le blessa et le mena à la prison .Le village était libre !Pour remercier le prince, les habitants du village lui offrirent un magnifique cheval noir que le prince appela « Hohano »
Le surlendemain le prince partit au galop et très vite se retrouva à l’endroit ou il avait rendez-vous avec le brigand .Ce dernier ne se fit pas attendre longtemps et apparut devant le prince et lui dit :
« -As-tu les bizoux de la couronne ?
-Oui, mais je veux voir la princesse avant de te rendre les bijoux ! répondit le prince avec ardeur
-Mais bien sûr, la voilà. »
La princesse apparut magnifique, comme toujours, mais le prince voyait en elle quelque chose d’étrange. Il ne pouvait pas dire quoi exactement mais ce n’était pas de la peur. Soudain le prince se rendit compte que la poignée de son épée était devenue rouge sang, et engagea le combat avec le brigand qui était très bon escrimeur. Les épées sifflaient dans l’air, tout d’un coup le prince eut une idée, il esquiva les attaques du brigand en bougeant pour que le malfrat se fatigue à frapper l’air, quelques temps plus tard le brigand éreinté ne put rien faire contre le coup fatal que le prince lui administra.
Puis il alla délivrer sa princesse, mais plus le prince s’approchait de sa princesse, plus la poignée de son arme devenait rouge lave .Il testa donc la princesse en lui demandant le nom de son chien favori. La princesse ne donna pas de réponse. Le prince comprit donc que ce n’était pas la vraie princesse mais la méchante sorcière déguisée. Il l’enchaîna donc et la bâillonna. .Il réfléchit pendant des heures à comment retrouver sa princesse. Le soir, épuisé par sa journée le prince s’endormit et son rêve lui indiqua le chemin pour rejoindre sa bien aimée .Au réveil le prince se souvenait parfaitement de son rêve, alors il se rendit à l’endroit que lui indiquait son rêve et, miracle, il vit sa princesse et la délivra.
Ils se déclarèrent leur amour, vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants.
Moralité : Quelques soient les obstacles l’amour est plus fort que tout.
FIN
Nymbus_Clem's, 2006
Nymbus_Clem's, 2006